Printemps au Proche-Orient – édition 2016
Du 17 mai au 6 juin 2016
Petites Histoires / peintures
Vernissage de l’exposition et ouverture du festival le mardi 17 mai à 18h30 , à la galerie L’app’Art en présence de l’artiste.
L’œuvre picturale de Monif Ajaj est inspirée de sa vie quotidienne en Syrie et de son enfance dans la Jezireh (Nord Est de la Syrie). Manipulant avec aisance le dessin, ses portraits de taille humaine dépeignent de façon satyrique une société syrienne patriarcale.
En 2011, la situation dans son pays donne un tournant à son travail. Influencé par internet, la télévision et les journaux qui envahissent l’espace visuel public et privé, l’artiste présente une série de portraits de rue. Mélange de technique traditionnelle telle que la craie sanguine et d’art urbain contemporain telle que la bombe aérosol (utilisé lors des manifestations), cette nouvelle série dépeint les débuts de la révolution syrienne.
Désormais installé en Dordogne depuis 2012, son travail récent consiste en séries d’encre sur papier de petits formats, sur lesquelles se mêlent scènes de vie rurale sur fond d’images de la Syrie. Un élément devient un personnage récurrent de son travail, la Jeep UAZ-469.
Monif Ajaj
Né en 1968 (Deir Ez-zor, Syrie), Monif Ajaj vit depuis 2012 à Corgnac sur l’Isle (France).
Diplômé de la Faculté des beaux-arts de Minsk (Biélorussie, 1995), il a enseigné à la Faculté des beaux-arts de Damas. Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions individuelles au Moyen-Orient à Amman, ainsi que dans le cadre d’expositions collectives au Rocher de Palmer (Bordeaux, 2015), à l’Institut des Cultures d’Islam et à l’Institut du Monde Arabe. Son travail fait partie de collections privées en Europe et au Moyen-Orient et publiques telles que le British Museum à Londres, Darat al Founoun à Amman, le Ministère syrien de la Culture et l’Ambassade du Royaume-Uni en Jordanie.
Soutien de l’Agence culturelle départementale dans le cadre d’un accompagnement personnalisé à la création et à la production d’œuvre
(France / Liban) / musique du monde
Bachar Mar-Khalifé a toujours baigné dans la musique. Fils de Marcel Khalifé, oudiste de renom, frère de Rami Khalifé, fondateur de Aufgang, sa musique est un somptueux mélange de musique arabe traditionnelle, d’électro, de musique contemporaine ou encore de jazz… au final, Bachar Mar-Khalifé ressemble à sa musique : atypique, éclectique, non réductible à un genre. Son dernier album, « Ya Balad », est une adresse à son Liban natal lointain et fantasmé. Mêlant piano, clavecin, percussions, batterie, synthétiseurs, mélodica et nay, ce troisième album joue la réconciliation entre les divers parcours de l’artiste et consacre le chant arabe comme instrument central de son expression. Désormais en trio sur scène, Bachar Mar-Khalifé souhaite explorer de nouveaux rapports avec le public, plus organiques et intimes. Par l’émotion toujours mais aussi par la danse, voire la transe.
Org° : ADPCP / Sans Réserve
11 € adhérents / 12 € tarif réduit / 13 € en prévente / 15 € le soir du concert
Réservation:
www.sans-reserve.org
tèl. 05 53 06 12 73
Véritable pilier du festival, la librairie Des livres et Nous accueillera Fawaz Hussain, traducteur de l’œuvre littéraire Le promeneur d’Alep, de Niroz Malek. Une soirée riche en émotion à la découverte de cet auteur ayant choisi de rester vivre en Syrie.
« Par cet amour pour sa ville, par cet acte de résistance, Niroz Malek devient le témoin par excellence d’une tragédie qui entre dans sa cinquième année. Il décrit un monde absurde, la folie meurtrière des hommes qui à chaque bombe vide davantage cette ville de son sang, de la beauté magique de cette perle sur la Route de la Soie » Fawaz Hussain
Dans une Alep fantomatique, dévastée par la guerre, Niroz Malek, dans une prose poétique, empreinte de nostalgie et de colère, raconte son quotidien, à lui qui n’a pas voulu quitter sa maison et ses souvenirs, refusant de fuir la guerre atroce qui oppose les différentes factions.
Dans cet univers irréel où vivants, morts et absents se côtoient, où chaque sortie à l’air « libre » – et chaque phrase – n’est qu’embûches et danger, l’écrivain, confiné dans sa chambre, la plume hésitante, rappelle à lui ses fantômes. Pour tenir. Pour témoigner.
Niroz Malek
Issu de la communauté yézidie, arabophone, Niroz Malek est syrien de parents kurdes. Né à Alep en 1946, il fait ses études à l’école des Beaux-Arts et participe à plusieurs expositions privées ou collectives avec des artistes syriens. Suite à la déroute arabe de 1967 face à Israël, il abandonne la peinture pour l’écriture. Depuis 1970, il a publié huit recueils de nouvelles et six romans.
Fawaz Hussain, est kurde. Il est né en 1953 dans le Nord-Est de la Syrie.
Écrivain d’expression française et traducteur, il vit à Paris et enseigne notre langue aux lycéens et aux étrangers. Il est l’auteur de plusieurs romans dont Prof dans une ZEP ordinaire (2006), et Les sables de Mésopotamie (2007), La prophétie d’Abouna. Il traduit également en kurde les grands auteurs français.
Il présentera également son tout dernier livre Orages pèlerins (Le serpent à plumes).
Fawaz Hussain nous fait l’honneur d’être présent également le 21 mai, lors de la Nuit des Musées au Proche-Orient organisée à Vesunna, en partenariat avec la médiathèque Pierre Fanlac, où il participera et rencontrera le public.
Entrée libre et gratuite – tel: 05 53 53 43 02
Bande dessinée
Illustratrice et auteure de BD libanaise née en 1992, elle vit au Liban.
A l’âge de 9 ans, elle poursuit des études en Art chez le peintre libanais-arménien Jean-Paul Guiragossian. En 2015, elle finit son master en illustration en bande dessinée à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts. Melodie-Bloo est sa première publication.
Bande dessinée fantastique sur une jeune femme en proie à ses démons intérieurs.
A 25 ans, Melodie Bloo est arrivée au sommet de sa carrière. Elle est devenue riche et célèbre au prix d’un pacte avec son démon Mélanie à qui elle a offert tout ce qu’elle désirait contre le sacrifice de sa vie relationnelle.
Ce pacte lui a coûté cher. Après avoir perdu son petit ami et sa famille, sa vie est devenu un cycle répétitif où ses nouvelles relations sont sacrifiées à Mélanie pour avoir ce qu’elle désire.
La vie matérialiste et facile de mélodie est bouleversée lorsqu’elle amoureuse de Mikel.
Entrée libre
Avec toujours la même volonté d’innovation, le festival ouvre un chapitre dédié au patrimoine. Pour la première fois, le site-musée Vesunna s’est associée au festival pour une Nuit des Musées au Proche-Orient.
Vesunna/Palmyre – Patrimoine en danger / Mémoire sauvegardée
Exposition participative – Vernissage samedi 21 mai à 20h00
Aux confins de l’Empire romain, deux villes que tout sépare et que tout rassemble. Au fil du temps, les vestiges disparaissent, les scientifiques accumulent des données qui subsistent. Vesunna s’associe à l’Institut Français du Proche-Orient en exposant 600 photos des missions archéologiques françaises réalisées à Palmyre entre 1910 et 1956.
Et si Périgueux était au Proche-Orient et si le Proche-Orient était l’occident. C’est ce qui fût il y a 2000 ans. Le temple de Bel à Palmyre et celui de Vesunna sont des frères. Tous deux bâtis sur le modèle gréco-romain au cours des premiers siècles de notre ère, ils étaient chargés d’abriter les divinités d’origines locales dans un écrin romain. Ces temples hybrides, témoignent de la communauté de destin qui fût celle de toutes les villes de l’Empire romain dont Vesunna et Palmyre.
Tout le long de cette Nuit des Musées au Proche-Orient, le public sera invité à écouter et découvrir Le promeneur d’Alep, de Niroz Malek, dans une série de lecture à voix haute par un groupe dirigé par le comédien Thierry Lefever, et à différents lieux du musée. Une déambulation en résonance à celles de ce texte intense, saisissant, parfois cruel mais terriblement contemporain.
Originaire de Roubaix, Thierry Lefever fait des études en économique et se dirige vers une brillante carrière puis…Patatras ! Il rencontre le théâtre, tourne la page et démarre à Lille au CDN pour la Jeunesse puis travaille un peu partout en France dans des petites et grandes compagnies. Il joue, lit et met en scène Shakespeare, Molière, Miller, Murakami, Pirandello…la liste est longue ! Il réalise aussi des disques pour enfants avec Diane meunier avec qui il dirige la compagnie RAOUL & RITA.
Gratuit sur inscription (10 personnes). Préparation samedi 14 mai de 9h à 13h et samedi 21 mai toute la journée.
En partenariat avec la Médiathèque Pierre Fanlac
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Au travers des mots, les pas des visiteurs seront accompagnés par deux musiciens à qui le festival a confié une carte blanche, un mélange d’univers, une mixité des sonorités où les flûtes traditionnelles, le rebec, le luth de Maurice Moncozet viendront rencontrer les compositions contemporaines de Nawak Bristish.
Maurice Moncozet, chanteur poly-instrumentiste, explore les répertoires de la musique médiévale, dès 1977 avec Le Concert dans l’oeuf, puis avec l’ensemble Tre Fontane qu’il fonde en 1985. Ces deux formations travaillent sur les relations entre musiques médiévales occidentales et musiques traditionnelles du pourtour méditerranéen. En 2000, il fonde l’ensemble La Ròsa Salvatja et oriente son travail vers un approfondissement de l’oeuvre des Troubadours. Son intérêt pour les musiques extra-européennes a traversé toutes ses activités et l’a amené à travailler avec des musiciens du Maghreb, du Moyen-Orient et de Bali.
Nawak British est compositeur-interprète multi-instrumentiste. Il compose en 2012 pour le groupe Sajosmoz. En 2013, il créé le groupe Mét.h.ode avec Dawa Salfati et Galaël Renault. Toujours en quête de nouvelles expériences, il explore l’habillage sonore pour de la vidéo, puis se lance en 2014 en tant que compositeur-interprète dans la création du spectacle Onde.
Infos pratiques : 05 53 53 00 92
Entrée gratuite de 20h30 à minuit
Balkan Transit
Exposition de Olivier Jobard
Vernissage le lundi 23 mai à 18h30 au centre culturel de la Visitation en présence de l’auteur.
Balkan Transit
Si vous partez en vacances à Kos, l’île qui a vu naître Hippocrate, vous n’échapperez pas à la traversée du mince bras de mer qui sépare la Grèce de la Turquie. La balade maritime en Orient vous coûtera 20 €. Peut-être croiserez vous les centaines de migrants qui voguent en sens inverse tous les jours, après avoir payé chacun 1000 € pour entrer en Europe. C’est le prix de la clandestinité.
Ahmad, un jeune père de famille syrien, ex commerçant du quartier de Yarmouk broyé par la guerre et sa femme Jihan, interprète dans une entreprise de gestion immobilière, s’en sont aussi acquittés. Ils se sont s’entassés avec leurs enfants et une cinquantaine d’autres Syriens sur un zodiac de 5 m. Ils sont arrivés au port de Kos le 21 Juin, conscients de l’ironie d’un calendrier où la nuit la plus courte de l’année leur a paru l’une des plus longues. La temporalité migratoire ressemble à celle de la cavale ; tout est bouleversé.
Le 21 Juillet, un mois jour pour jour après leur arrivée à Kos, le métronome fou de la migration s’arrête. Ahmad et Jihan atteignent la Suède. Ils ont dépensé 20000 € depuis leur Syrie natale -leurs économies d’une vie-, pour conduire leur famille à travers 7000 km, 10 pays et 10 frontières.
Olivier Jobard
Il intègre à 20 ans l’école Louis Lumière qui lui propose un stage de fin d’études à l’agence Sipa Press. Il y est resté 20 ans. Il est aujourd’hui représenté par l’agence Myop. Après avoir couvert de nombreux conflits, il se rend à Sangatte pour une commande. Sous ce hangar qui fait office de camp, il rencontre des Afghans, des Tchétchènes, des Irakiens, des Bosniaques, des Somaliens… Tous sont exilés ; tous ont quitté leur pays à cause de la guerre. Ces faits d’actualité ont nourri 10 ans de ma vie. Avoir croisé ces gens sans les voir le bouleverse et ces échanges dans ce dernier caravansérail est née l’envie d’étudier les questions migratoires.
Les migrants sont décrits souvent une masse de fantômes désincarnée dans l’inconscient collectif. Des hommes ont été photographiés à travers les caméras d’observation de la police, escaladant les grilles de Melilla comme des hordes de zombis ou entassés comme des animaux sur des esquifs à Lampedusa.
Son approche évolue donc vers un travail au long cours. En Afrique, en France ou en Iran, il s’attache à leur rendre leur part d’humanité grâce à son principal allié : le temps. Il reste dans la durée avec eux, créant complicité, confiance et empathie.
Ouvert tous les jours de 14h à 19h, sauf dimanche et jours fériés.
Centre culturel de la Visitation – 1 rue littré – entrée libre
Voir les horaires sur le sitewww.cine-cinema.net
Film d’Amos Gitaï
Israël/France-2015 -2h30 – VOST
Sélection officielle Mostra de Venise 2015
4 novembre 1995. Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, l’homme des accords d’Oslo et Prix Nobel de la paix, est assassiné sur la place des Rois d’Israël à Tel Aviv après un long discours contre la violence et pour la paix. Son assassin : un étudiant juif religieux d’extrême droite. Vingt ans après, le cinéaste Amos Gitaï revient sur cet événement traumatisant avec un nouvel éclairage. Replaçant l’assassinat dans son contexte politique et sociétal, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives afin d’offrir un véritable thriller politique.
> voir les horaires sur www.cine-cinema.net
De Anna Roussillon
2016 – Egypte/France – 1h51 – VOST
« La révolution ? T’as qu’à la regarder à la télé ! », lance Farraj à Anna quand les premières manifestations éclatent en Egypte en janvier 2011. Alors qu’un grand chant révolutionnaire s’élève de la place Tahrir, à 700km de là, au village de la Jezira, rien ne semble bouger. C’est par la lucarne de sa télévision que, Farraj va suivre les bouleversements qui secouent son pays. Pendant trois ans, un dialogue complice se dessine entre la réalisatrice et ce paysan égyptien : lui, pioche sur l’épaule, elle, caméra à la main. Leurs échanges témoignent du ballottement des consciences et des espoirs de changement : un cheminement politique lent, profond et plein de promesses…
Soirée Ciné-Rencontre mercredi 25 mai à 20h00 en présence du producteur Malik MENAÏ (Narratio Films)
Partenariat : ACID
> voir les horaires sur www.cine-cinema.net
De Danielle Arbid
2016 – France – 2h00
Prix d’interprétation féminime – Festival Cinéma Européen Les Arcs 2015
Les années 90. Lina, 18 ans, débarque à Paris pour ses études. Elle vient chercher ce qu’elle n’a jamais trouvé au Liban, son pays d’origine : une certaine forme de liberté. L’instinct de survie comme seul bagage, elle vogue d’un Paris à l’autre au rythme de ses rencontres amoureuses. Parce qu’à 18 ans, on rêve d’embrasser le monde et pas qu’un seul garçon…
Soirée Ciné-échange vendredi 27 mai à 20h00 en partenariat avec RESF 24 et LDH Grand Périgueux.
Pour sa deuxième association au festival, la médiathèque Pierre Fanlac joue à nouveau la carte de l’innovation en partant à la découverte d’un petit bijou de ses collections sonores. Cette soirée est l’occasion de mettre en lumière La voix des sirènes, un éditeur atypique et singulier à travers l’écoute d’un récital dans le parc Gamenson donné par la chanteuse turque, et joueuse de saz, Canan Domurcakli.
Canan Domurcakli est une chanteuse, musicienne, archéologue turque originaire d’Ankara. Elle nous invite à une balade à travers la musique traditionnelle anatolienne et la poésie des asiks, ces bardes libres penseurs de la culture alévie qui officièrent jusqu’au début du 20ème siècle. Canan s’accompagne au saz, un instrument à corde de la famille des luths et interprète nombre de chansons oubliées qui traitent des thèmes universels que sont l’amour, le chagrin et l’exil.
L’album « Güzelleme » tire son nom de la littérature populaire turque, un genre de poésie lyrique dont le thème central est l’amour.
La voix des sirènes est un label associatif créé en 2003 à Périgueux. Dédié aux musiques acoustiques gravitant autour du folk, l’association édite de petites séries. A partir de 2004, elle se double du collectif Musiques immédiates, label chargé du volet musical plus expérimental et/ou actuel, puis en 2009, elle se lance dans l’édition annuelle d’un fanzine éponyme accompagné d’un CD. Le fanzine explore et interroge notre relation au monde de la musique sans limitation de genre ou de mode opératoire, à travers des entretiens, des réflexions critiques, des portraits d’artistes, de collectifs ou de structures indépendantes.
La Voix des Sirènes est une musique qui s’adresse intimement à chacun d’entre nous. Chacun d’entre nous vit une relation intime avec la musique, indépendamment du fait que cette musique reste un vecteur de rassemblement et d’échange entre les individus.
Entrée libre et gratuite
tèl.05 53 08 98 80
Séance réservée aux scolaires de l’école de Champcevinel.
Layla Darwiche est venue tout doucement et naturellement au conte, après des études en langue orientale et une expérience de la scène à travers les danses du Maghreb. Depuis huit ans maintenant, dans les lieux les plus divers, elle partage avec un public d’adultes ou d’enfants les histoires qui l’ont émue ou amusée.
D’origine libanaise, elle puise son répertoire dans les contes traditionnels du Moyen-Orient (Palestine, Egypte, Syrie), les Mille et Une Nuits et dans la mémoire familiale transmise par sa grand-mère puis par son père. Fascinée par les contes de femmes, dévoreuses ou sages, sorcières ou ogresses, initiatrices et porteuses de vie, elle cherche sans relâche à trouver l’image juste, le mot vrai et à naviguer entre légèreté et gravité. Depuis peu, la découverte de la place du conte dans l’apprentissage de la langue pour les non francophones lui ouvre un nouveau champ d’investigations.
« Le conteur vous emmène dans son monde, votre imagination fait le reste. Le conte est
un retour à l’essentiel, aux rapports humains. Il est un fil transparent qui tisse des
liens entre le conteur et les spectateurs, il crée un espace d’échange et de partage ».
Leyla darwiche présentera son spectacle Petite lentille (à partir de 7 ans)
Kan ya ma kan…La grand-mère s’installait sous l’oranger de la cour et déroulait son
chapelet d’histoires. Ogresses dévoreuses, prince en quête d’amour, chameaux chargés de trésors perdus en plein désert, autant de contes à faire rire et frissonner les petites et les grandes oreilles.
Séance réservée aux scolaires de l’école André Boissière à Périgueux.
Layla Darwiche est venue tout doucement et naturellement au conte, après des études en langue orientale et une expérience de la scène à travers les danses du Maghreb. Depuis huit ans maintenant, dans les lieux les plus divers, elle partage avec un public d’adultes ou d’enfants les histoires qui l’ont émue ou amusée.
D’origine libanaise, elle puise son répertoire dans les contes traditionnels du Moyen-Orient (Palestine, Egypte, Syrie), les Mille et Une Nuits et dans la mémoire familiale transmise par sa grand-mère puis par son père. Fascinée par les contes de femmes, dévoreuses ou sages, sorcières ou ogresses, initiatrices et porteuses de vie, elle cherche sans relâche à trouver l’image juste, le mot vrai et à naviguer entre légèreté et gravité. Depuis peu, la découverte de la place du conte dans l’apprentissage de la langue pour les non francophones lui ouvre un nouveau champ d’investigations.
« Le conteur vous emmène dans son monde, votre imagination fait le reste. Le conte est
un retour à l’essentiel, aux rapports humains. Il est un fil transparent qui tisse des
liens entre le conteur et les spectateurs, il crée un espace d’échange et de partage ».
Leyla darwiche présentera son spectacle Petite lentille (à partir de 7 ans)
Kan ya ma kan…La grand-mère s’installait sous l’oranger de la cour et déroulait son
chapelet d’histoires. Ogresses dévoreuses, prince en quête d’amour, chameaux chargés de trésors perdus en plein désert, autant de contes à faire rire et frissonner les petites et les grandes oreilles.
Encore plus qu’auparavant, nous ressentons la nécessité d’engager le débat sur les évolutions que connaît le Proche-Orient en faisant appel à l’analyse d’intervenants experts. C’est donc tout naturellement que le festival et l’IUT de Périgueux/Université de Bordeaux se sont rapprochés pour vous proposer deux rencontres, afin de mieux comprendre et approfondir ses connaissances.
René Otayek est politologue, directeur de recherche au CNRS et professeur à Sciences Po Bordeaux.
Son intervention portera sur les évolutions en cours au Moyen-Orient : conflit en Syrie et en Irak, remise en cause des Accords Sykes-Picot, rivalités régionales (Arabie saoudite, Iran, Turquie) et internationales (France, États-Unis, Russie), compétition entre sunnisme et chiisme, déplacements de populations.
La complexité du Proche-Orient ne réside-t-elle pas en grande partie dans les héritages historiques (Empire ottoman, colonisation européenne) et dans l’étroite articulation entre géopolitique régionale et géopolitique interne des Etats issus du démembrement de l’Empire ottoman ?
Deux représentations à Marsac sur l’isle, à la maison du temps libre, en partenariat avec le centre social Forum@
– 9h00 : séance réservée aux scolaires
– 18h30 : représentation ouverte à tous et gratuite.
Elargir son champ d’action, développer les publics sont des objectifs primordiaux pour le festival afin de s’adresser au plus grand nombre et notamment aux plus jeunes. C’est ainsi que le festival ouvre sa programmation au conte, en direction du public scolaire.
Layla Darwiche est venue tout doucement et naturellement au conte, après des études en langue orientale et une expérience de la scène à travers les danses du Maghreb. Depuis huit ans maintenant, dans les lieux les plus divers, elle partage avec un public d’adultes ou d’enfants les histoires qui l’ont émue ou amusée.
D’origine libanaise, elle puise son répertoire dans les contes traditionnels du Moyen-Orient (Palestine, Egypte, Syrie), les Mille et Une Nuits et dans la mémoire familiale transmise par sa grand-mère puis par son père. Fascinée par les contes de femmes, dévoreuses ou sages, sorcières ou ogresses, initiatrices et porteuses de vie, elle cherche sans relâche à trouver l’image juste, le mot vrai et à naviguer entre légèreté et gravité. Depuis peu, la découverte de la place du conte dans l’apprentissage de la langue pour les non francophones lui ouvre un nouveau champ d’investigations.
« Le conteur vous emmène dans son monde, votre imagination fait le reste. Le conte est
un retour à l’essentiel, aux rapports humains. Il est un fil transparent qui tisse des
liens entre le conteur et les spectateurs, il crée un espace d’échange et de partage ».
Leyla darwiche présentera son spectacle Petite lentille (à partir de 7 ans)
Kan ya ma kan…La grand-mère s’installait sous l’oranger de la cour et déroulait son
chapelet d’histoires. Ogresses dévoreuses, prince en quête d’amour, chameaux chargés de trésors perdus en plein désert, autant de contes à faire rire et frissonner les petites et les grandes oreilles.
> voir les horaires sur www.cine-cinema.net
de Férid Boughédir
2016 – France/Tunisie – 1h39 – VOST
Aziz, surnommé « Zizou », jeune diplômé au chômage, quitte son village du Sahara pour monter à la capitale, Tunis, en quête d’un métier. Il devient installateur de paraboles sur les toits. Encore honnête et candide, il circule dans tous les milieux, des plus aisés aux plus démunis, des modernistes « branchés » aux partisans du régime despotique, ou aux opposants islamistes clandestins. Un jour, depuis les terrasses du beau village de Sidi Bou Saïd, il tombe fou amoureux d’une jeune fille qui semble séquestrée par un groupe de mafieux proches du pouvoir. Quand éclatent en Tunisie les prémices de la Révolution qui va donner naissance dans toute la région aux espoirs fous d’un « Printemps » des peuples libérés, Zizou devient célèbre malgré lui !
> voir les horaires sur www.cine-cinema.net
de Ayat Najafi
2016 – France/Allemagne/Iran – 1h35 – VOST
Pris du meilleur documentaire – Festival des films du monde de Montréal 2015.
En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public en tant que solistes. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l’aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censure et tabous pour tenter d’organiser un concert de chanteuses solo.
Soirée Ciné-Musik, Lundi 06 juin à 20h00. Partenariat : Femmes Solidaires Dordogne er RESF 24
Séance animée par Chahla CHAFIQ, écrivaine et sociologue française d’origine iranienne, spécialiste des questions de l’intégration, de la lutte contre les discriminations et de la montée de l’islamisme.
18h15: conférence de Chahla Chafiq (entrée gratuite)
19h15:rencontre dédicace
19h30: buffet iranien (sur réservation au 07 78 26 13 61 – participation 5€)
20h00: projection du film
Le festival concrétise son partenariat avec la commune de Trélissac et Dordogne Palestine, en ouvrant un chapitre sur les questions liées à l’environnement et les énergies. Une rencontre avec Pierre Blanc autour Atlas du Moyen-Orient (aux origines de la violence), pour mieux comprendre le monde qui nous entoure.
« La situation au Moyen-Orient n’est pas une crise de plus mais un basculement historique. »
Dans les conflits du Moyen-Orient, en Syrie, au Yémen, en Irak, en Israël-Palestine, c’est le destin d’États, de peuples et de sociétés civiles parfois en lambeaux qui est en jeu. Pour espérer rétablir une stabilité dans la région, il est indispensable de comprendre les origines de la violence. Un travail réunissant plus de 120 cartes pour comprendre les racines historiques des conflits actuels depuis l’effondrement de l’Empire Ottoman, les impasses politiques des régimes autoritaires et les dérives nationalistes, islamistes et sionistes. Pétrole, gaz, eau, terres : des ressources stratégiques très disputées, comprendre les intérêts et les stratégies des grandes puissances dans la région.
Pierre Blanc
Docteur en géopolitique, Ingénieur en chef des ponts, des eaux et forêts, Pierre Blanc est enseignant-chercheur en géopolitique à Sciences po Bordeaux et Bordeaux Sciences agro. Il est professeur invité à l’Université Saint Joseph à Beyrouth, à Sciences po Lyon, à l’Ena et au Centre international des hautes études en agronomie méditerranéenne.
Il est rédacteur en chef de la revue internationale trimestrielle Confluences Méditerranée et directeur d’édition à l’Institut de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (iReMMO).
Ancien conseiller de ministres au Liban, il effectue régulièrement des missions de recherches et d’expertise au Proche-Orient.
Il a également publié récemment Proche-Orient, le pouvoir, la terre et l’eau (2012), Violence et politique au Moyen-Orient (2014).
Entrée libre et gratuite – tel: 05 53 08 98 80
Accueil du public et barbecue à partir de 20h dans le parc du château des Izards.
Projection du film à la tombée de la nuit (22h)
Partenariat Ciné passion en Périgord
Entrée gratuite. Barbecue à prix réduits.
Le festival a tissé des liens à Coulounieix-Chamiers et s’installe, le temps d’une soirée, dans le parc du château des Izards.
Le rendez-vous est incontournable tant l’ambiance y est agréable et conviviale. Petits et grands, venez avec votre panier pique-nique ou profitez du barbecue (petite participation) en attendant la projection en plein air, avec l’association Ciné Passion en Périgord, du film Maintenant on va où ?, de Nadine Labaki.
Maintenant on va où ?
Film de Nadine Labaki
2011 – France – Liban (1h50)
Sur le chemin qui mène au cimetière du village, une procession de femmes en noir affronte la chaleur du soleil, serrant contre elles les photos de leurs époux, leurs pères ou leurs fils. Certaines portent le voile, d’autres une croix, mais toutes partagent le même deuil, conséquence d’une guerre funeste et inutile. Arrivé à l’entrée du cimetière, le cortège se sépare en deux : l’un musulman, l’autre chrétien. Avec pour toile de fond un pays déchiré par la guerre, Et maintenant on va où ? raconte la détermination sans faille d’un groupe de femmes de toutes religions, à protéger leur famille et leur village des menaces extérieures. Faisant preuve d’une grande ingéniosité, inventant de drôles de stratagèmes, unies par une amitié indéfectible, les femmes n’auront qu’un objectif : distraire l’attention des hommes et leur faire oublier leur colère et leur différence. Mais quand les événements prendront un tour tragique, jusqu’où seront-elles prêtes à aller pour éviter de perdre ceux qui restent ?
Pour ce second temps de rencontre, le festival accueille Cyril Roussel.
Le Moyen-Orient est devenu un espace de conflit où s’affrontent Etats voisins et groupes armés divers. L’affaiblissement des Etats de la région rend les frontières plus perméables. De nouveaux acteurs parviennent à prendre possession de territoires entiers situés généralement en périphérie des Etats, dans des zones frontalières, créant de facto des « proto-Etats » (Kurdistan-s irakien et syrien ; Etat islamique). La conférence visera à comprendre le fonctionnement des espaces produits par ces nouveaux acteurs mais aussi les stratégies de tous ceux qui jouent de ces territoires pour reconstruire des circulations migratoires et marchandes nouvelles ou réactivées, dans un Moyen-Orient en conflit et en pleine recomposition.
Cyril Roussel est géographe, chercheur au CNRS, Université de Poitiers.
Il travaille depuis 1997 sur le Moyen-Orient et s’intéresse aux rapports entre identité et territoire en particulier en contexte communautaire (Druzes en Syrie, Kurdes en Irak et en Syrie), aux effets de limites et de discontinuités (frontières culturelles) et aux acteurs de la migration.
Depuis la crise des réfugiés irakiens (2005-2009), il travaille essentiellement sur les transformations des espaces frontaliers et des espaces urbains au Moyen-Orient et surtout sur les reconfigurations des territoires frontaliers que connait le Moyen-Orient depuis l’effondrement des Etats irakiens et syriens.